La pêche c'est l'espoir ! [PV Etoile d'Espoir ]

Pêche

Le réveil du matin est toujours dur chez les Bipèdes,
ils ont toujours la tête fatiguée et n'aime pas qu'on
les dérange. Mais ce matin-là, Pêche avait décidé
de manger la même chose qu'eux, leur nourriture,
celle qu'ils digèrent. Elle s'approcha d'une des filles
du couple et miaula à en faire perdre la raison, même
à la plus patiente des personnes de notre cher monde.
La plus jeune qui devait avoir l'âge d'une Guerrière
regarda la Chatonne avec tristesse et décida de lui
donner à manger. Elle se leva, prenant sa gamelle à
la main et ouvrit un des ... Emplacements où ils mettent
leur nourriture. Elle sortit un sachet qu'elle agita quelques
instants puis vida son contenu dans une gamelle. Pêche
s'en approcha et commença un lécher les boulettes sans
goût. Elle fit la tête et revint vers les Bipèdes, mais
cette fois elle visa l'un des plus grands. Elle recommença
à miauler et celui-ci lui dit alors, le regard dur :

« Mais qu'est-ce que tu as ! Mina t'as déjà donné à manger ! »

Pêche continua son manège et visa encore plus haut, chez
les adultes cette fois. Elle miaula encore plus fort. La mère
de tout ce petit monde la caressa gentiment et quand elle
allait lui donner le but de tout ce manège, le père la prit
par la peau du cou et l'emmena dehors. Pêche tira sa
petite langue à l'adulte qui ne la remarqua même pas. Elle
se retourna et sentit sous ses coussinets la fraîcheur de la
rosée matinale. Elle frissonna et courut dans tout le jardin
miaula à tout va. Quand elle vit l'un des adultes s'approchait
avec une tête mécontente voir énervé elle déboula et partit
le plus vite possible. Elle arriva devant le pré aux chevaux
et se souvint de la rencontre d'une Chef et elle. Elle sourit
et avança dans les herbes. Elle courut même et sans crié
garde se fit attaquer par un rat de la même hauteur qu'elle,
celui-ci réussit à la mordre le ventre et Pêche cria de douleur
courant encore plus vite qu'avant, il faut dire aussi sa vie en
dépend !

Dans sa course folle qui dura pour elle une éternité, si bien que
quand elle reprit esprit, elle se retrouva devant un énorme gouffre
en forme de Lune. Elle le regarda avec des yeux ronds et vérifia
la profondeur, elle avala sa salive et le contourna, elle regarda
derrière elle et vit que le rat n'était plus là. Elle sourie alors et
s'avança encore plus dans les Territoires. La Chatte Domestique
s'était engouffré dans des Territoires qu'elle n'imaginait à
personne si bien qu'elle arriva vers une forêt où se trouvait
des arbres avec de longues feuilles descendantes. Elle s'allongea
sous l'ombre d'un des énormes arbres et s'allongea, la blessure
la faisait terriblement souffrir et elle hurla de désespoir que
personne ne passe par là et qu'elle serait morte ici, dans un
endroit inconnu. La Chatonne pleura les larmes de son corps
et attendit, encore et encore ... Jusqu'à entendre des bruits
de pas se rapprochant d'elle. Le corps de la Chatte était allongé
et elle respirait tant bien que mal, laissant un chuchotement
pour l'arrivant :

« S'il vous plait ... Aidez-moi. »

La Pêche c'est l'Espoir !
Rah la jeunesse...

Le soleil avait pénétré très tôt dans la voute sombre du ciel. Trop tôt pour la saison. L’astre lumineux avait fait pénétrer ses rayons fugaces dans le gîte de jeune chef roux. Ceux-ci vinrent se positionner pile sur les paupières du mâle. Doucement, il ouvrit les yeux, levant la tête pour éviter les faisceaux lumineux. Dans un bâillement béant, il tourna la tête vers sa compagne, assoupie contre lui, Poussière d’Etoile. Il ronronna en lui lécha gentiment l’oreille, sans pour autant la réveillée, puis, il sorti. Dans le camp, quelques chats se préparaient à partir pour la patrouille de l’aube. Eux aussi avaient l’air déboussolés par le lever du soleil plus matinal qu’à l’accoutumé. Pensées Nocturnes, Plume d’Ebène et Nuage d’Ouragan s’élancèrent vers la sortie sans tarder. Etoile d’Espoir se rendit au milieu du camp, donnant quelques instructions à son lieutenant Perce-Neige, l’informant par la même occasion qu’il partirait pour aller chasser.

Quand deux guerriers supplémentaires se réveillèrent, la chef décida de se retirer. Ils étaient assez de trois pour défendre le camp, surtout qu’ils n’avaient rien à craindre pour l’instant. Il fit un signe de la queue à son lieutenant et sa compagne pour signaler son départ et il s’engagea dans le tunnel rocailleux qui menait à l’extérieur. Une fois sorti, une bourrasque lui ébouriffa le poil. Dans son nouveau rôle de chef, il était rare qu’il sorte, normalement l’arbitrage des patrouilles, la santé des anciens et des chatons, la préparation d’éventuels baptêmes et celle des assemblée lui prenait le plus clair de son temps et son devoir l’empêchait souvent de s’absenter… Maintenant qu’il avait un apprenti, il pourrait sortir plus souvent, mais ses tâches étaient encore existantes… Il secoua la tête, chassant toutes ses pensées pour se concentrée sur son but, la traque et la chasse.

La truffe à l’air, il inspira la douce brise. Aussitôt, il se baissa, à l’affût du moindre bruit. Doucement, il avança vers les racines d’un jeune peuplier. Il mit tout son poids sur ses postérieurs pour faire le moins de bruit possible. Les oreilles en avant, les moustaches frétillantes, il se ramassa, près à sauter sur la bestiole en face de lui quand un cri à fendre le cœur perça le silence. La musaraigne en face de lui s’enfuit. Trop tard, le jeune chef avait déjà bondit sur sa proie, avant de l’achever d’un coup de croc. Il déposa sa prise sous un bouquet d’ortie, à l’abri d’autres prédateurs. Une fois le repas d’un de ses comparses mis à l’abri, il se redressa de toute sa longueur, à la recherche de la source du bruit déchirant qui avait failli faire fuir son gibier. Une fois sorti de la clairière, une forte odeur de peur fit frétiller les narines du rouquin. Il s’élança presque automatiquement. Cette odeur n’appartenait à aucuns des félins de son clan, quelqu’un avait pénétré sur son territoire sans permissions.

L’odeur se dirigeait tout droit vers le gouffre de lune, le félin ennemi était-il tombé dedans ? Si c’était le cas, avait-il survit ? Une chute d’une telle hauteur pouvait être mortelle pour n’importe qui… Il s’approcha du bord, ne voyant qu’une trace rouge sur le sol. Il descendit dans le ravin, suivant la piste ensanglantée à la trace. Une fois sortit de cet endroit exigüe, il déboucha dans la forêt de saules. S’approchant d’un ancien saule pleureur, il vu une chatonne rousse et blanche, étendus sur l’herbe couverte de rosée. Il s’avança encore pour percevoir les paroles étouffées de la jeune chatte. Conformément au code du guerrier, il devait aider cette boule de poil ! Il ne fallait d’abord pas qu’elle s’endorme, pour cela, il faut stimuler son esprit. Il s’allongea près d’elle et commença à lui lécher le haut du crâne.

« Surtout ne t’endort pas petite. Comment t’appelles-tu et d’où viens-tu ? »

Ces questions permettraient au chef de voir si la petite était une ennemie, si elle était amnésique à force d’avoir perdu autant de sang, et si elle réfléchissait, elle ne s’endormirait pas.
Code par Kaktus de LG ©[

Les bruits de pas avançaient en direction de la jeune
Chatonne allongée à terre, elle put voir que le Chat
en question était roux aux pointes noires, il avait
des poils courts. Le Chat s'allongea à côté de Pêche
et il commença à lui lécher le haut du crâne avec
des coups de langues assez fort, il lui miaula alors :

« Surtout ne t’endort pas petite. Comment
t’appelles-tu et d’où viens-tu ? »

Pêche perdait beaucoup de sang, elle réfléchit un
instant au Chat à ses côtés, il était surement de
Clan ou alors celui-ci pouvait être un Chat Solitaire ?
Il n'avait pas l'air d'avoir beaucoup faim et si il était
de Clan, si les parents de la Chatte disait vrai, il
l'aurait déjà mis en pièce et tuer, vue ce qui lui reste
de sang, il peut la tuer très facilement. La Chatte
Rousse et Blanche d'habitude, teintée plus au rouge
sang, elle regarda le Chat dans les yeux et réfléchit
un instant, peut-être que si elle lui disait qu'elle était
Domestique il la chasserai ou la laisserai tomber !
Alors la Chatte ne survivrai pas très longtemps, mais
si il est d'un Clan, il devrait très bien savoir, grâce à
l'odeur que celle-ci dégage, qu'elle vient d'une maison
Bipède, donc est Domestique, alors pourquoi cette
question ? Pêche regardait toujours le Chat et parvint
à lui miauler, essayant de garder les yeux ouverts :

« Je m'appelle Pêche, je viens de la ville, je suis une
Domestique. »

La Pêche c'est l'Espoir !
C'est pas possible d'être aussi imprudent...

La chatonne rousse et blanche confirma les soupçons du jeune chef. Elle venait bien de la ville. Il soupira intérieurement. En d’autre circonstance, il aurait chassé un adulte de son territoire et aurait ramené un chaton égaré à la frontière, mais dans le cas présent, impossible de laisser la petite seule. Elle perdait pas mal de sang et semblait fatiguée. Il réfléchit aussi vite que possible, comment faire pour la maintenir éveillée tout en allant chercher quelques remèdes. Il se redressa, maintenant la petite par la peau du cou pour l’assoir. Il la regarda bien dans les yeux et, d’une voix rassurante mais ferme il lui intima de ne pas bouger d’ici jusqu’à son retour. Il s’éloigna de quelques pas, surveillant ses arrières pour s’assurer que la chatonne ne se rallongeait pas ou ne fermait pas les yeux. Aussitôt, il galopa vers un taillis d’ail sauvage qu’il avait repéré lors de ses patrouilles. Il prit plusieurs tiges dans sa gueule avant de chercher des toiles d’araignée.

De retour vers la chatonne, la gueule pleine de graines de pavots et de fleur d’ail et la patte couverte de quelques toiles d’araignées. Il se rendit compte que la chatonne s’était rallongée sur le flan et qu’elle essayait de nettoyer son ventre ensanglanté. Il mit trois graines de pavots devant la chatonne en lui ordonnant de les croquer. Quand elle en prit une dans la bouche en grimaçant, il commença à mâcher les fleurs blanches qui lui emplirent la bouche d’une saveur très… déplaisante. Il recracha la mixture sur les blessures de Pêche, ne sachant pas trop si s’était la bonne manière de l’appliquer. Sachant que le cataplasme devait piquer, il murmura des paroles rassurantes à l’oreille de la rouquine. Il plaça ensuite les tiges restantes d’ail sauvage sur les toiles d’araignées qu’il utilisa comme bandage de fortune. Une fois son ventre à l’abri, il voulut savoir ce qu’il s’était réellement passé.

« Pêche c’est ça ? Comment es-tu arrivée ici et qui ou quoi t’as attaqué ? »

Il connaissait déjà la réponse, elle empestait le rat mais il voulait savoir pourquoi elle s’était aventurée si loin, la ville n’était pas toute proche…

Code par Kaktus de LG ©[

La mine abattue, la fatigue monta en Pêche et elle ne parvenait presque pas à réfléchir, s'était surement du à la grande perte de sang à cause de sa blessure. Le Chef redressa la chatonne sur ses pattes pour qu'elle se tienne debout, il la regarda dans les yeux et d'une voix rassurante mélangé à de l'ordre de ne pas bouger d'ici, qu'est-ce qu'elle gagnera a essayée de se sauver de toute façon ? La mort ou alors le droit de se faire manger vivant. Il partit un peu plus loin tout en surveillant la chatonne. Pêche ne tenait plus debout, elle essaya tant bien que mal à rester debout mais elle ne pu pas et se rallongea. La chatonne lécha la plaie mais ne parvint pas à la nettoyer ou à arrêter l'écoulement du sang ... Le Chef revint et ordonna à la rouquine de croquer trois graines de pavot qui était placé devant elle, elle ne put rien faire d'autre que de suivre son ordre et grimaçaà cause du goût très désagréable. La mixture qu'il avait fait avec des fleurs était appliquer sur le ventre de Pêche et la chatonne souffrit en silence, la douleur donnait l'envie de crier ... Les murmures rassurant du Chef ne la rassurait pas vraiment, mais elle savait qu'elle n'avait pas à avoir peur avec lui. Les toiles d'araignées enfin placé, il miaula :

« Pêche c’est ça ? Comment es-tu arrivée ici et qui ou quoi t’as attaqué ?

- Oui, c'est bien ça. Je me promenais juste avant de me faire attaqué par un rat, je me suis enfuie et je suis atterrit ici.»

[ Je savais vraiment pas quoi faire ou dire ^^' ]

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